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Dessins et plans, Antiquités grecques, Assemblages (menuiserie), Navires de guerre, Galères, Navires de l'Antiquité, Trières
Principe d'assemblage des bordages des navires antiques grecs par mortaises et tenons chevillés, probablement utilisé pour la construction des coques des trières. Époque : Système déjà utilisé aux temps homériques. Source : Jean Taillardat, La Trière athénienne et la guerre sur mer aux Ve et IVe siècles, 1968, in : Jean-Pierre Vernant, Problèmes de la guerre en Grèce ancienne, Éditions de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, coll. Points, 1999.
La garluche ou pierre des Landes, est un grès ferrugineux. Le mot « Garluche » vient du gascon garluisha, dérivé de la racine prélatine kar/gar. Son sens littéral est « la mauvaise pierre ». La garluche est également connue sous les noms gascons de pèira nhòga ou pèira de lana. Elle a longtemps servi de matériau de construction et, bien qu'à faible teneur en fer, a alimenté les anciennes forges de Brocas, de Pontenx-les-Forges et d'Uza dans les Landes de Gascogne. Elle a donné son nom à la Garluche, apéritif artisanal des Landes fait à base de vin blanc, de rhum et de zestes d'oranges amères. Cet apéritif est ainsi nommé en raison de sa couleur, proche de celle de la garluche.
Photographie, Provence (France), Architecture rurale, Bories, Cabanes en pierres sèches, Gordes (Vaucluse. - région)
Ensemble de deux pigeonniers et d'une cabane en pierre sèche, dit "Les Trois Soldats" à Gordes (Vaucluse), vers 1870. On nomme "borie" en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte et, au besoin, d'y passer la nuit.
Photographie, Carrières, Paul Cézanne (1839-1906), Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône. - région)
Maison de Cézanne dans les Carrières de Bibémus, Aix-en-Provence, France. Les Carrières de Bibémus figurent souvent dans ses tableaux. Les carrières de Bibémus sont un site à l'est d'Aix-en-Provence où étaient extraites, du XVIIe au XVIIIe siècles, des pierres dites « de Bibémus », ayant servi à la construction de nombreux bâtiments de la ville. Les carrières, d'une superficie de 7 hectares, seront abandonnées à la fin du XIXe siècle à la suite de l'utilisation grandissante de la pierre de Rognes, jugée de meilleure qualité.
Photographie, Pierre, Gironde (France), Constructions, Calcaire, Astéries, Constructions en pierre, Gironde (France. - nord), Oligocène
roche calcaire jaunâtre utilisée comme pierre de construction en Gironde (ici sur une maison de Sainte Foy La Grande). Ce calcaire d'origine marine est riche en débris coquilliers, spicules d'astéries(étoiles de mer) et coraux. Il est daté de l'Oligocène (32 millions d'années) .
Photographie, Chantiers de construction, Charrettes à traction animale, Archéologie médiévale, Treigny (Yonne) -- Château de Guédelon
Carriole médiévale tirée par un cheval et portant des blocs de pierre, au chantier de Guédelon.
Photographie, Afrique, Cases (habitations), Architecture vernaculaire, Cameroun -- Moeurs et coutumes, Cameroun (nord), Toits en chaume, Toiture en chaume
Photo d'une case comme on peut en trouver dans l'extrême nord du Cameroun. Une case est un type de construction éphémère en bois ou en pierre bâtie dans des champs en jachère ou dans des paturâges, dans les domaines vacants et les pâturages, notamment utilisée par les bergers et chevriers pour y passer une nuit. En Afrique, une case est un bâtiment le plus souvent destiné à l'habitation, traditionnellement couvert de chaume, parfois de tôles. Suivant les régions, elle peut être de forme ronde, carrée ou rectangulaire.
Photographie, Paris (France), Carrières, Carrières souterraines (exploitations minières), Architecture, Catacombes
Le passage dit des doubles carrières dans les Catacombes de Paris. Près de trois cents kilomètres de galeries s'étalent sous Paris intra-muros, sur parfois trois niveaux de carrières. La profondeur moyenne est d'environ vingt mètres sous le niveau du sol naturel. Lorsque ces carrières étaient actives, on en extrayait de la pierre à bâtir, qui a permis pendant plusieurs siècles de construire les bâtiments de Paris sans importer d'autre matériau de construction. On assimile abusivement les Catacombes à l'ensemble des carrières de la capitale, bien qu'elles n'en représentent en réalité qu'une infime fraction.
Interprétation du témoignage d'Hérodote sur la construction d'une grande pyramide. Source : Antoine-Yves Goguet, "L'origine des lois, des arts et des sciences", 1820. Lorsque Hérodote visite l'Égypte vers -450, le pays est sous domination perse depuis un peu moins d'un siècle (XXVIIe dynastie). Ne parlant pas la langue des Égyptiens, Hérodote doit faire appel à des traducteurs, ou bien se contenter des dires des colons grecs qui habitent le pays. Il est difficile de savoir quelle connaissance les Égyptiens de l'époque pouvaient avoir des méthodes de construction de monuments vieux déjà de plus de 2000 ans, et on ne peut que s'interroger sur la véracité des propos rapportés par Hérodote ; il apparaît peu probable qu'ils soient entièrement conformes à la réalité. « Les uns durent, depuis les carrières de la Chaîne Arabique, traîner jusqu'au Nil les blocs de pierre qu'on en tirait ; d'autres eurent la tâche de recevoir ces pierres, passées en barques sur l'autre rive, et de les traîner jusqu'à la montagne qu'on appelle la Chaîne Libyque. Cent mille hommes travaillaient à la fois, relevés tous les trois mois. » Hérodote, L'Enquête II-124, traduction d'Andrée Barguet.
Interprétation du témoignage d'Hérodote sur "La machine". Source : "L'origine des lois, des arts et des sciences", 1820. « Voici comment on construisit cette pyramide, par le système des gradins successifs que l'on appelle tantôt krossai (corbeaux), tantôt bomides (plates-formes). On la construisit d'abord sous cette forme, puis on hissa les pierres de complément à l'aide de machines faites de courtes pièces de bois : on montait la pierre du sol jusqu'à la première plate-forme ; là, on la plaçait dans une autre machine installée sur le premier gradin, et on la tirait sur jusqu'au deuxième gradin, où une troisième machine la prenait. »
Photographie, Cathédrales, Contreforts, Carrières (exploitations minières), Art chrétien (Moyen âge), Architecture, Ressources minérales, Paris (France) -- Notre-Dame de Paris
Matériaux utilisés pour la construction de Notre Dame de Paris : "À l'inspection des monuments élevés pendant le moyen âge, il est aisé de reconnaître qu'alors, plus encore que pendant la période gallo-romaine, on exploitait une quantité considérable de carrières qui depuis ont été abandonnées, qu'on savait employer les pierres exploitées en raison de leur qualité, mais avec une économie scrupuleuse ; c'est-à-dire qu'on ne plaçait pas dans un parement, par exemple, une pierre de qualité supérieure convenable pour faire des colonnes monolithes, des corniches, des chéneaux ou des meneaux. Ce fait est remarquable dans un de nos édifices bâti avec un luxe de matériaux exceptionnel: nous voulons parler de la cathédrale de Paris. Là les constructeurs ont procédé avec autant de soin que d'économie dans l'emploi des matériaux. Les pierres employées dans la cathédrale de Paris proviennent toutes des riches carrières qui existaient autrefois sous la butte Saint-Jacques, et qui s'étendent sous la plaine de Montrouge jusqu'à Bagneux et Arcueil. La façade est entièrement construite en roche et en haut banc pour les parements, en liais tendre pour les grandes sculptures (banc qui avait jusqu'à 0m,90 de hauteur) et en cliquart pour les larmiers, chéneaux, colonnettes (banc de 0m,45 de hauteur au plus). Le liais tendre des carrières Saint-Jacques se comporte bien en délit, aussi est-ce avec ces pierres qu'ont été faites les arcatures à jour de la grande galerie sous les tours. Les cliquarts ont donné des matériaux incomparables pour la rose et pour les grandes colonnettes de la galerie, ainsi que pour tous les larmiers des terrasses. Parmi ces matériaux, on rencontre aussi dans les parements et pour les couronnements des contre-forts des tours l'ancien banc royal de Bagneux, qui porte 0m,70, et le gros banc de Montrouge, qui porte 0m,65 : ces dernières pierres se sont admirablement conservées. Dans les fondations, nous avons reconnu l'emploi des lambourdes de la plaine, et surtout de la lambourde dite ferme, qui porte jusqu'à un mètre ; quelquefois, mais rarement, du banc vert." Eugène Viollet-le-Duc. "Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle".
Photographie, Afrique, Dolmens, Mégalithes, Tombes, Afrique du Nord, Architecture préhistorique, Dougga (Tunisie), Afrique du Nord -- Histoire, Afrique du Nord-Est, Sépultures, Tumulus, Culture des bâtisseurs de
Dolmen de Dougga. Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dolmen
Entrepôt Lainé à Bordeaux : Dès 1820, Pierre Balguerie-Stuttenberg incite la chambre de commerce de Bordeaux à s'équiper de lieux de stockage faciles d'accès et permettant de stocker les marchandises dans de bonnes conditions. En mars 1822, la chambre de commerce achète à la ville une zone à bâtir, et confie le mois suivant à Claude Deschamps le projet de construction d'un entrepôt sur ce site, alors qu'il venait de terminer la construction du pont de pierre. Les bâtiments sont réalisés en 1824 et sont utilisés pour les marchandises débarquées des bateaux arrivant d'Afrique. Son architecture puise ses sources en Italie, romaine et moderne. La façade est entièrement construite en pierre de taille. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Entrep%C3%B4t_Lain%C3%A9
Dessins et plans, Paris (France), Géologie, Calcaire, Stratigraphie, Carrières souterraines (exploitations minières)
Schéma en coupe (simplifié) des carrières de calcaire parisiennes. Vue simplifiée des bancs de roche qui composent la géologie des carrières de la rive gauche de Paris. En jaune, les bancs exploitables pour la construction. De bas en haut : Juste au-dessus des sables yprésiens, on trouve le lutétien inférieur. Celui-ci se reconnaît par un grand nombre de nummulites visibles à l'œil nu dans la roche, et se divise en deux bancs : 1) La base verdâtre, dont la couleur révèle la présence de glauconie et de quartz ; 2) Les forgets, petits bancs alternant calcaires durs (également glauconieux) et lits de sable. En raison de sa profondeur et du peu de pierre utilisable pour la construction, cette couche n'a pas été exploitée par les carriers. Encore au-dessus, le lutétien moyen constitue une strate de six mètres d'épaisseur. Il se divise en trois bancs : 1) Le banc à vérin des carriers, reconnaissable par les cérithes géants qui s'y trouvent et par une couleur jaune-rougeâtre. D'un grain serré, il n'a été exploité que dans sa partie supérieure et de façon épisodique. 2) Les lambourdes ou vergelets, banc gris, peu épais et tendre. Il ne contient pas d'eau, ce qui le rend « non gélif » (il ne peut pas geler) et utilisable pour la construction, bien que les traces de coquilles et de fossiles y soient très visibles. 3) Le banc royal, non gélif et homogène, qui fournit des pierres de grande qualité pour la construction. Le lutétien supérieur contient quant à lui les bancs les plus variés et les plus exploitables. Il se constitue de deux strates : le banc vert et les bancs francs. Le premier sépare les niveaux inférieurs et supérieurs en carrière, le second constitue le calcaire le plus souvent exploité, avec plusieurs bancs exploitables souvent séparés par des couches de sables plus ou moins marneuses appelées bousins. Ces bancs sont en partie composés d'argile et contiennent de l'eau, ce qui les rend gélifs, mais leur dureté et leur solidité les rend tout à fait aptes à la construction. Le banc vert, premier étage du lutétien supérieur, se divise en trois bancs : 1) le liais du bas, 2) le banc vert proprement dit (qui donne son nom générique aux deux couches qui l'entourent), composé d'un lit marneux, d'argile verte et de fossiles qui témoignent de son origine lacustre, et 3) le liais du haut, identique à celui du bas. Ce liais est appelé liais franc lorsqu'il est exploité, et banc de marche lorsqu'il constitue le sol de la carrière (et donc que les visiteurs marchent dessus). Les bancs francs, qui représentent les bancs les plus souvent visibles dans les galeries de carrière, se subdivisent en six sortes : 1) Le banc de laine, ou cliquart, ou banc des galets. D'une faible épaisseur, il contient peu de fossiles. Sa consistance varie selon les cas et ressemble à celle des lambourdes lorsqu'elle est tendre, du liais lorsqu'elle est dure ; 2) Le grignard, ou coquiller. Très riche en fossiles, ce banc est peu exploitable, car il est trop constellé de coquillages pour donner des blocs réellement solides. 3) Le souchet. Très tendre, peu compact, il va donner son nom au souchevage, une technique d'extraction de la pierre. En effet, pour commencer à exploiter les bancs situés juste au-dessus, les carriers extraient le souchet de manière à créer un espace vide horizontal, puis creusent des fentes sur le côté du bloc à extraire (ce que l'on appelle le défermage). Contenant quelquefois des galets et des fossiles, le souchet se délite facilement. 4) Le banc blanc, ou banc royal, ou liais franc, ou remise. D'un grain fin et serré, il donne des blocs de bonne qualité, qui se vendront à prix d'or pendant les chantiers du XVIIIe et du XIXe siècle. 5) Le banc franc, ou haut banc, ou banc royal, ou rustique. Il ressemble au banc blanc, et donne lui aussi des blocs de qualité, mais on l'en distingue par le fait qu'il contienne beaucoup moins de fossiles. 6) La roche, ou ciel de carrière. Cette couche, très dure et très coquillière, est souvent laissée en place pour servir de toit à la carrière (que l'on appelle ciel de carrière).
Dessins et plans, Fours à bois, Réalité virtuelle en archéologie, Reconstitution virtuelle en archéologie, Coloriages, Dessin en noir et blanc, Thermes romains
Fonctionnement du chauffage au caldarium des thermes du Centre à Pompéi. Source : Jean-Pierre Adam, "La Construction romaine : matériaux et techniques", Paris, Picard, coll. « Grands manuels Picard », 1984, 1re éd., in-quarto (28 cm), 756 ill., 367 p.
Architrave en pierre calcaire avec inscription commémorant la construction d'une salle de jeu de paume (sphaeristerium) dans un complexe thermal et sportif, en l'honneur de Claudius Maternus au début du II° s. ap. J.-C., Musée gallo-romain d'Avenches en Suisse.
Photographie, Paris (France), Lampes, Histoire, Poix, Lampes à huile, Vasques, Catacombes, Ossuaires, Allées sépulcrales, Circulation de l'air, Ventilation des mines
Lampe sépulcrale aux Catacombes de Paris : après un coude de la galerie, s'élève dans un renfoncement une colonne de pierre surmontée d'une vasque de forme antique, dite lampe sépulcrale. Ce monument, le premier réalisé dans l'ossuaire, servait à brûler de la résine de poix, l'air étant progressivement corrompu par les dépôts d'ossements, ce qui rendait l'air difficilement respirable pour les ouvriers chargés des transferts. L'entretien d'un foyer était en effet le meilleur moyen d'assurer une ventilation lors de travaux souterrains. Elle servait ainsi à veiller les morts, et plus prosaïquement à améliorer la circulation de l'air, avant la construction des puits d'aération.
Ballon captif à hydrogène établi par Henry Giffard en 1867 dans la vaste enceinte de l'établissement de construction mécanique de M. Flaud, qui occupait le triangle formé par les rues de la Fédération et Desaix et l'Avenue de Suffren, en bordure du Champ-de-Mars et aux portes de l'Exposition. Les ateliers de Monsieur Henri-Pierre Flaud ont disparu, mais la maison de contremaîtres (1866) et son hôtel particulier (1866) construits à côté de son usine subsistent respectivement aux numérs 28b et 40 avenue de Suffren.
Le maçon est un professionnel du bâtiment qui pratique la maçonnerie. Cette discipline consiste à créer, choisir et utiliser des éléments de construction composés de divers matériaux (briques, pierres, paille, torchis, terre, bois, métaux, béton...) pour édifier, parfois de manière artistique, une habitation, un monument, une cheminée ou tout autre ouvrage ou œuvre de construction.
Photographie, Antiquités romaines, Maquettes, Plans-reliefs, Rome (Hadrien) (117-138), Villas romaines -- Italie
La villa de l'Empereur Hadrien (117-138) s'étend sur les pentes des monts Tiburtini et couvre 120 hectares. Hadrien, grand voyageur, voulut évoquer les différentes parties de son Empire au sein du domaine de la Villa. La construction du complexe a duré 10 ans et le domaine comprend de nombreux bâtiments : le palais, plusieurs thermes, des bibliothèques, des logements, des plans d'eau, des portiques et promenoirs, un nymphée, des temples,... La villa a été dévastée par les invasions barbares, puis servit de carrière. Les premières fouilles ont été menées dès la Renaissance mais elles ont conduit a un pillage systématique des sculptures, mosaïques et colonnes ouvragées.
Photographie, Sports, Mascottes, Londres (GB), Jeux olympiques, Jeux paralympiques, Pierre de Coubertin (1863-1937)
Mandeville (à gauche) et Wenlock sont les mascottes officielles, la première pour les Jeux olympiques d'été de 2012 et la deuxième pour les Jeux paralympiques. Elles ont été présentées au public le 19 mai 2010. Elles représentent les deux dernières gouttes d'acier qui ont été utilisées pour la construction du stade olympique de Londres. Les mascottes n'ont qu'un seul œil et une lumière jaune sur la tête inspirée par les taxis londoniens. Ces personnages ont été créés par l'agence de communication anglaise Iris tandis que l'écrivain et poète Michael Morpurgo a inventé leur biographie. Wenlock tient son nom de la ville de Much Wenlock située dans le comté du Shropshire. Le baron Pierre de Coubertin y fut invité en 1890 pour assister aux « Wenlock Olympian Society Annual Games » (Jeux annuels de Much Wenlock), festival créé en 1850 et qui était précurseur aux Jeux Olympiques modernes. Mandeville tient son nom du village de Stoke Mandeville dans le comté de Buckinghamshire, lieu même où furent organisés en 1948 les premiers « Jeux mondiaux des chaises-roulantes et des amputés » qui deviendront en 1960 les jeux paralympiques.
Le phare de Chausey désigne une maison-phare située sur la Grande-Île de Chausey (Manche). Hauteur : 19 m - élévation : 37 m - portée 42 kms - feux éclats blancs/ 5 s. Optique : Lentille 4 panneaux au 1/4, focale 0,30 m - Lanterne : lampe halogénure 250 W. Sa présence a été rendue indispensable à cause du nombre considérable d'îles et d'îlots rendant la navigation hasardeuse. Cette construction en pierres de taille provient des carrières de l'île. Elle est constituée d'une tour carrée accolée à la façade arrière du bâtiment d'habitation des gardiens et des locaux techniques. Cette installation est complétée par un dispositif de corne de brume (corne 1 son/30 s) localisée à 80 m de l'habitation. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Chausey
Photographie, Phares, Phares -- France, Géographie, Seine (France. - cours d'eau), Sécurité maritime, Estuaires -- France, Phare du XXe siècle en France, Phare du XIXe siècle en France, Navigation -- Mesures de sécurité, Phare de Honfleur, Phare du Calvados, Honfleur (Calvados), Honfleur (Calvados) -- Phare
Le phare de Honfleur, appelé aussi phare de la Falaise des Fonds ou phare du Butin, se situe sur la commune de Honfleur, département du Calvados, sur la rive sud de l'estuaire de la Seine en aval du pont de Normandie. En 1908, ce phare fut réalisé à l'extinction du phare de Fatouville pour signaler l'entrée ouest du port de Honfleur. Il fut équipé d'un feu à 2 occultations/8 secondes (3 secteurs blancs, 2 secteurs rouges et un secteur vert). En 1933, il est électrifié et modifié en feu à 2 occultations/12 secondes (secteurs colorés : 3 blancs, 2 rouges, 1 vert). Il est éteint durant la guerre et rallumé en 1951. Le phare de Honfleur a été légèrement modifié après la guerre, lors de la construction de la route. C'est une tour carrée blanche en maçonnerie de pierres apparentes, corniche et chaînage d'angle en pierre de taille de granit de Cherbourg. Elle est rehaussée de la lanterne verte et l'appareillage provenant de l'ancien phare de l'Hôpital. Elle est équipée d'un feu à 3 éclats/12 secondes (secteurs colorés blancs, rouges, verts). Un feu rouge, présent sur la jetée, complète la signalisation. Hauteur : 14.50 m - Elévation : 17.50 m ; feux : 3 éclats/12 secondes (secteurs blancs, rouges et verts) ; Optique : tambour 360°/0.50 m de focal. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_de_Honfleur
Photographie, Phares, Phares -- France, Mer du Nord, Mer du Nord (région), Aides à la navigation, Sauvetage en mer, Côte d'Opale (France), Balises, Cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), Phare du, Phare de la mer du Nord, Phare du XXe siècle en France, Signalisation maritime, Cap-Gris-Nez (Pas-de-Calais), Entreprises -- Sauvetage, Sites classés, Stations de sauvetage en mer
Le phare et à sa base le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS). Le phare du cap Gris-Nez éclaire le Pas-de-Calais. Le phare actuel fut mis en service en 1957. C'est une construction en pierres apparentes se trouvant dans le site classé (1987) des deux caps de la côte d'Opale (cap Blanc-Nez et cap Gris-Nez). À son pied se trouve le CROSS Gris Nez. Le premier phare fut allumé en 1837 et rehaussé en 1861 ; l'électrification de celui-ci se fit en 1869. Détruit par les Allemands pendant l'été 1944, la tour fut reconstruite en 1952. Les optiques flottent dans un bain de mercure. Le phare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 décembre 2010. Hauteur : 31 m - élévation : 72 m - Portée : 29 miles marins. Feux : 1 éclat blanc toutes les 5 secondes. Optique : verre taillé à 2 panneaux, focale 0.375 m. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phare_du_cap_Gris-Nez
Photographie, Garonne (cours d'eau), Ponts, Aquitaine (France), Bordeaux (Gironde), Architecture, Aquitaine (France), Autoroute L', Lormont (Gironde)
Pont d'aquitaine vu depuis la rive droite, à Lormont. Le pont d'Aquitaine est un pont suspendu situé sur la rocade de Bordeaux, France. Le pont fut terminé en 1967 et a une portée de 394 m pour une longueur de 1 767 m. En 1954, le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas, devint ministre des Travaux Publics et, dès le 13 août 1954, la décision de principe de construire le pont suspendu était prise. Le ministre des Travaux Publics, Robert Buron, en posa la première pierre le 20 mai 1960. Commencés en 1961, les travaux se sont étalés sur six ans. L'ouvrage fut inauguré officiellement le 6 mai 1967, sous la présidence du ministre des Travaux Publics de l'époque, François-Xavier Ortoli. Conformément au « dogme » en vigueur en France à l’époque de la construction, les fils n’ont pas été galvanisés. Ils ont fait l’objet d’une protection individuelle et d’ensemble par des produits traditionnels, dont la durée de vie n’était pas à l’échelle de celle attendue de l’ouvrage.
Photographie, Dix-neuvième siècle, Bordeaux (Gironde), Architecture, Bordeaux (Gironde) -- Pont de pierre
Bordeaux: "Pont de Pierre" vu de la flèche Saint-Michel : pont franchissant la Garonne à Bordeaux et reliant la rive gauche (cours Victor Hugo) au quartier de la Bastide (avenue Thiers). Il est inscrit monument historique depuis le 17 décembre 2002. Premier pont sur la Garonne, il est construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822. En 1816, Pierre Balguerie-Stuttenberg, prend la tête d'une association d'armateurs et de négociants bordelais afin de construire le pont de pierre, dont la construction nécessitait un financement complémentaire à celui de l'état. L'association propose au gouvernement d'apporter 2 millions de francs pour continuer les travaux. En échange une concession de l'exploitation du pont serait accordée pendant 99 ans avec un droit de péage. L'état accepte cette offre. Durant ces douze années, les ingénieurs, Claude Deschamps et son gendre Jean-Baptiste Billaudel, doivent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. C'est grâce à une cloche à plongée empruntée aux Britanniques que les piliers du pont sont stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). L'ouvrage est achevé en 1821 pour le gros œuvre. Ce pont reste le seul pont bordelais permettant la circulation routière jusqu'à la construction du pont Saint-Jean en 1965.
Peinture, Chantiers de construction, Prague (République tchèque), Architecture, Ponts en pierre, Karl Würbs (1807–1876), Vltava (République tchèque. - cours d'eau)
Karl Würbs – Pont en construction au-dessus de la Vltava à Prague, 1840.
Rampe hélicoïdale (ou enveloppante) préconisée par Georges Goyon et N. Wheeler. Cette théorie s'appuie sur une construction de la pyramide avec des rampes de brique crue parallèles aux faces et permettant de tirer les blocs de pierre d'un étage à l'autre. Enveloppant entièrement la construction, cette rampe aurait permis l'élaboration de chaque assise, pierres de parement incluses, offrant une explication plausible à la finition des pierres de revêtement à partir du sommet de la pyramide. En effet, une fois le pyramidion posé, il ne restait plus qu'à démanteler la rampe à partir du sommet, dévoilant les blocs de parement qu'il suffisait de ravaler.
Dessins et plans, Mécanique, Physique, Voûtes, Efforts (mécanique), Structures (mécanique) -- Conception et construction, Constructions -- Dynamique, Théorie des structures
Transmission des efforts par une structure : effort primaire en rouge, effort réparti en bleu ; de gauche à droite : 1) treillis, charge nodale ; 2) voûte parabolique (nubienne), charge répartie ; 3) voûte en berceau, charge répartie ; 4) palée, portique, charge répartie. Source : http://fr.wikiversity.org/wiki/M%C3%A9canique_pour_l%27enseignement_technique_industriel/Notions_de_m%C3%A9canisme_et_de_structure. La vue de détail montre la transmission des efforts de pierre en pierre, ou de brique en brique, pour une voûte arquée.
Dessins et plans, Fonds de cartes, Dix-septième siècle, Jean Baptiste Colbert (1619-1683), Midi (France), Canal du
Tracé du Canal du Midi : C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Dessins et plans, Histoire, Dix-septième siècle, Géographie, Canal du Midi (France), Pierre Paul de Riquet (1604-1680)
Tracé du Canal du Midi de Sète à Castets-en-Dorthe. C'est le commerce du blé qui motive la construction du canal. Colbert autorise le commencement des travaux par un édit royal d'octobre 1666. Sous la supervision de Pierre-Paul Riquet le chantier dure de 1666 à 1681, pendant le règne de Louis XIV. Le canal du Midi est l'un des plus anciens canaux d'Europe encore en fonctionnement (le prototype en étant le canal de Briare). La mise en œuvre de cet ouvrage est étroitement liée à la question du transport fluvial aux temps modernes. Le défi, relevé par Pierre-Paul Riquet, était d'acheminer l'eau de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du parcours. Depuis 1996, il est inscrit sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Photographie, Pierre, Treuils, Caen (Calvados) -- Château, Maîtres carriers, Pierre à bâtir, Pierre calcaire
Treuil servant à remonter la pierre de Caen, reconstitué par les charpentiers du GRETA de Honfleur et exposé dans le château de Caen à l'occasion de l'exposition ''La Pierre de Caen des dinosaures aux cathédrales'' organisée par le musée de Normandie (juin 2010-janvier 2011). La pierre de Caen est un calcaire extrait dans la région de Caen (Calvados) et est employée à grande échelle depuis le XIe siècle. Une carrière est de nouveau en exploitation pour permettre la construction et la restauration de bâtiments. Le calcaire de la plaine de Caen s'est formé pendant la période Jurassique moyenne, lors de l'avancée maximum de la mer, à l'étage Bathonien (-167,7 ± 3,5 à -164,7 ± 4,0 millions d'années). Ce calcaire est formé, dans une mer peu profonde à proximité d'un rivage (type mangroves), de sable coquillier cimenté par de la boue carbonatée (menus débris organiques cimentés par de la calcite microcristalline). Son domaine est limité à l'ouest et au sud par le massif armoricain. La structure de la pierre de Caen, dans ses gisements tirés des étages inférieurs, est crayeuse et fine, ce qui permet un travail de sculpture facile mais la rend, par contre, vulnérable à l'érosion.